"Une copie, un utilisateur" Est-ce vraiment juste ?

Ebooks Luxembourg

Il y a quelques jours, nous avons reçu des nouvelles positives pour les amateurs d'ebooks, du moins dans un sens. Cette nouvelle a affirmé le droit de l'ebook qu'un autre format ou une version du livre avec les mêmes droits. Ainsi, les bibliothèques devront le considérer comme tel et autoriser le prêt de l'ebook, quelque chose de difficile à accepter dans certains pays de l'Union européenne.

Mais ce prêt est basé sur le principe "une copie, un utilisateur"Par conséquent, si la bibliothèque prête l'ebook, aucun autre utilisateur ne pourra y accéder jusqu'à ce que l'ebook soit rendu. C'est intéressant mais cela a ses problèmes et ses conflits.

La doctrine « une copie, un utilisateur » marquera-t-elle le futur proche de l'ebook dans les bibliothèques européennes et en espagnol ?

Il s'agit d'une grande avancée qui a été réalisée grâce à une phrase de la Cour de justice européenne, mais c'est aussi une grande injustice pour de nombreux utilisateurs. D'une part, la doctrine "une copie, un utilisateur" limite fortement l'ebook, laisser de nombreux lecteurs sans votre contenu pendant plusieurs semaines voire des mois.

De plus, cela limite également le nombre de copies. Alors qu'actuellement de nombreuses bibliothèques autorisent le prêt de deux titres ou plus, dans ce cas un seul titre sera autorisé, quelque chose de rare pour certains lecteurs, surtout pour ceux qui doivent se rendre à la bibliothèque pour renouveler le prêt ou pour le bibliothécaire pour certifier le prêt, quelque chose qui arrive malheureusement encore en ces temps.

Mais l'intérêt de cette nouvelle n'est pas de la communiquer mais pour te demander ton avis. Alors que le débat en Europe sur la nature de l'ebook semble se fermer en Espagne, il semble qu'il n'ait même pas commencé. Alors Qu'est-ce que tu penses? Pensez-vous qu'un ebook par prêt est suffisant ou faut-il autoriser davantage de prêts par utilisateur ? Que pensez-vous de l'ebook ? Pensez-vous que c'est un logiciel ou juste un format différent ?


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  1.   Patrocle58 dit

    Il serait très pratique d'expliquer comment les informations numériques sont « restituées », et combien d'années de prison il faudra pour en faire une copie non autorisée.

    Limiter la culture au nom du droit d'auteur, c'est comme mettre des couvertures en tissu sur des monuments dans les parcs et s'attendre à ce que le public paie pour être montré ; l'idée peut paraître noble aux artistes mais en pratique elle n'est que sottise. Si, en tant que dirigeant, vous avez l'intention d'avoir une population éduquée, vous devez chercher des solutions, pas fabriquer de nouvelles formes de criminalité.
    Quelqu'un a-t-il déjà pensé au nombre d'œuvres d'art et de littérature réalisées dans l'Antiquité dont nous avons appris à connaître ou à avoir des nouvelles uniquement parce que quelqu'un s'est donné la peine d'en faire des copies et qu'une seule de ces dernières a survécu ?

    Mais si nous sommes ici, il y a une autre idée (assez absurde) pour les bibliothèques :
    Ne comptez les livres, en tant que tels, que s'ils sont complets, c'est-à-dire ne remettez pas les dernières pages tant qu'ils n'ont pas « rendu » le reste, et jusque-là vous n'aurez pas prêté le livre en tant que tel. Et que ces dernières pages ont une validité vraiment limitée.

    Comme le club de lecture qui achète un livre et étale ses pages :
    Le premier lecteur lit la première page et quand c'est fini il la passe à la suivante, en prenant la deuxième page, qu'à la fin il repassera quand le deuxième lecteur aura lu la première page et l'aura passée à la suivante une…. formant ainsi une chaîne humaine de longueur maximale à celle des feuilles que possède le livre, physiquement assez compliquée, mais électroniquement peut-être viable.